
Matthieu 4, 18-22
​Appel des premiers disciples
18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée,
il vit deux frères, Simon appelé Pierre et André,
son frère, en train de jeter le filet dans la mer :
c’étaient des pêcheurs.
19 Il leur dit : « Venez à ma suite et
je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
20 Laissant aussitôt leurs filets, ils le suivirent.
21 Avançant encore, il vit deux autres frères :
Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère,
dans leur barque, avec Zébédée leur père,
en train d’arranger leurs filets.
Il les appela.
22 Laissant aussitôt leur barque et leur père, ils le suivirent.
(TOB)
Vocation
C'est à ce moment-là que tout a commencé...
Et ce fut le départ de deux hommes,
André et Jean,
sur une route sans étapes, sans auberge et sans lits.
'Maître, où demeures-tu ?'
'Venez et voyez.'​
Sur la route d'un visage,
des yeux à regarder,
d'une bouche à parler,
des oreilles à entendre,
des doigts à toucher,
d'un coeur à aimer,
d'une vie à tout donner.
Source : Montage 3e Seuil (texte)​

Montage Jésus (3e Seuil)l © Françoise Burtz
/ photo Jean-Noël Michalik

Les Évangélistes Montage Jésus (3e Seuil)l
© Françoise Burtz
/ photo Jean-Noël Michalik
Espérance
Clic. Clic. Au suivant, Dépêchons
Plus vite, ne perdons pas de temps
Pas question de s’arrêter. Allons
Le temps, c’est de l’argent
La vie va vite, tout est à faire
Je suis fait de sueur et de chair
Métro. Boulot, Dodo. Étau
Je peine, mais voilà, il le faut
Autour de moi, l’homme se meurt
Plombé qu’il est dans sa demeure
Il rapetisse, se ramasse; il court
Ne sait s’il finira le jour
Air pollué, cœurs lacérés
Tombé, l’homme de la cité
Dans le néant, dans la poussière
À la vitesse d’année- lumière
Tous les jours naissent des empires
L’un disparaît, l’autre s’étire
Du matin blême jusqu’au délire
Pour vivre un peu avant d’mourir
Les rois sur leur trône vermoulu
Brandissent l’épée d’une main tordue
Ils se croient des hommes devenus
Diable, ils ne sont que fils déchus
Tristes les mortels sans amour
Leur ombre dessine les contours
D’un pays de murs et de tours
Ah, tous ces rois et leur cour
​​​​
​
​​​​​​Et pourtant… et pourtant,
​
Il suffirait de regarder par la fenêtre
Pour y voir l’eau des rivières
Pour y voir que la vie peut renaître
Du feu, des cendres et de l’enfer
On ne peut boire qu’à la Source
Sans elle, point de vie
L’homme n’est rien sans le Souffle
Son cœur en rêve à l’infini
Et puis, un matin, la brise traverse sa nuit
Quelle est donc cette voix amène?
Serait-ce le chant d’une sirène?
Ou un oiseau volant sans bruit,
Se dit-il, regardant autour de lui?
Non, JE SUIS celui qui te parle à l’oreille
Mon cœur bat dans ta chair brisée,
Ma parole est douce comme le miel
Prends ma main, je saurai te guider
​
Et là, sur la montagne, l’homme comprend
Que lorsqu’une porte se ferme,
Dieu, lui, ouvre un chemin.
Florent Roby, animateur et membre du C.A.​​



